Vous vous intéressez à Google Tag Manager mais le concept reste encore un peu obscur ? Vous voulez vous former à Google Tag Manager gratuitement et apprendre comment cela fonctionne ? Vous voulez l’utiliser pour vos projets web ou E-commerce ?
Alors bienvenue dans mon guide complet et totalement gratuit pour maitriser Google Tag Manager. Ce guide est assez long donc n'hésitez pas à l’ajouter à vos favoris ou à vous l’envoyer par email. Je le mets à jour régulièrement en fonction des nouveautés proposées par GTM (Google Tag Manager). Oui, je vais souvent utiliser l’abréviation GTM à la place de Google Tag Manager pour aller un peu plus vite.
Je fais du e-commerce depuis plus de 15 ans et du Google Analytics depuis mes débuts. Google Tag Manager est arrivé un peu après. La trace la plus ancienne de container que j’ai date de 2013 et à un identifiant qui ne comporte que 4 lettres ! Il y en a aujourd’hui 7 et cela risque de bientôt passer à 8. Il faut voir cet identifiant comme une sorte de plaque d’immatriculation qui va servir à identifier votre Google Tag Manager sur votre site. Bref, Aujourd’hui Google Tag Manager est un outil extrêmement puissant mais mal maîtrisé par la plupart des e-commerçants et des webmasters que je rencontre. J'ai donc décidé d’écrire un guide complet qui je l'espère pourra profiter à tous pour améliorer votre compréhension de Google Tag Manager.
Avant de commencer les explications, voyons tout de même à qui s’adresse Google Tag Manager pour ne pas créer de faux espoirs. il y a en effet de nombreux mythes et “fake news” si l’on peut dire au sujet de Google Tag Manager.
Google Tag Manager est un outil de Tag Management qui vise avant tout les webmarketeur. Mais même cette catégorie est un peu trop large à mon sens elle correspond bien à l’état d’esprit de GTM. Attention tout de même, il est je pense nécessaire d’avoir deux ou trois notions de html pour bien maîtriser cet outil et en tirer le maximum. A vous de vous former sur le html si vous le pouvez pour bien comprendre les concepts que je vais expliquer un peu plus bas. Pas besoin d'être un développeur ne vous en faites pas mais il faut au moins connaître le fonctionnement général d’une page web.
Bon par contre, pour comprendre à quoi sert Google Tag Manager, pas besoin de compétences en HTML. Google Tag Manager sert à créer, ranger, organiser et gérer des balises (souvent appelés “tags” ) pour éviter de faire une mise en production sur votre site à chaque fois que vous voulez ajouter une balise.
Les balises, ce sont généralement des bouts de code html ou javascript qui vont réaliser des actions précises. Il en existe une infinité et elles varient d’un site à l’autre. Attention ! Contrairement aux idées reçues, Google Tag Manager ne remplace par Google Analytics. Ce sont deux outils complémentaires mais qui ne font pas la même chose.
Vous voulez installer un système de chatbot sur votre site internet ? Vous allez chercher une solution de chatbot. Mais pour fonctionner, cette solution va avoir besoin que vous installiez un bout de code sur vos pages web, on appelle cela une balise. Si vous le faire “en dur” dans vos templates Shopify ou Prestashop par exemple, vous allez devoir confier ça à un développeur ou le faire vous même. Il faudra donc se connecter au serveur de préproduction, modifier le code, faire une revue pour vérifier que tout va bien, passer en production. Juste pour une ligne de code javascript à ajouter sur votre site pour avoir un chatbot. C’est long, compliqué, risqué et peut faire intervenir plusieurs personnes. Donc cela peut coûter cher. Avec Google Tag Manager, vous allez vous connecter à GTM, ajouter le code fourni par le vendeur du chatbot dans une nouvelle balise, tester via le mode preview et publier la balise. Et hop, votre chatbot est actif sur votre site. C’est un peu simplifié car Google Tag Manager permet de nombreuses choses en plus mais je pense que vous avez compris qu’avec lui, cela aller être plus simple, plus rapide, plus sûr et donc moins cher de maintenir un site e-commerce.
Alors, premier gros sujet qu’il faut tout suite clarifier : Google Analytics et Google Tag Manager sont totalement différents l’un de l’autre. Ils ne servent pas à la même chose et ne peuvent pas se remplacer. Si vous installez juste Google Analytics, vous ne pourrez pas gérer vos tags facilement. Et si vous installez Google Tag Manager, aucune donnée ne va remonter dans Google Analytics.
Google Tag Manager ne sert pas à remplacer Google Analytics
Soyons clairs : Google Analytics sert à suivre ce que font vos utilisateurs sur votre site (et deux/trois choses en plus) et à mesurer des indicateurs, comme le taux de rebond par exemple ou le taux de conversion. Google Tag Manager sert à gérer les tags (balises) de nombreux outils web et peut donc “embarquer” Google Analytics si vous le désirez.
Google Tag Manager ne sert donc pas à remplacer Google Analytics. C’est juste un moyen plus moderne de pouvoir déployer des balises sur votre site sans avoir besoin de toucher au code régulièrement. Mais voyons ensemble le fonctionnement de Google Tag Manager et vous aurez des exemples en bas d’article pour mieux comprendre les différences entre Google Tag Manager et Google Analytics.
L’interface de Google Tag manager est assez clair et simple mais elle permet de faire tout de même de nombreuses choses mais il est nécessaire de comprendre le fonctionnement de base de GTM pour en profiter vraiment. Nous allons donc détailler les différentes parties d’un compte Google Tag Manager et voir à quoi servent ces éléments. C'est parti !
On commence par le plus important peut être : le container, ou conteneur en bon français. Le container c’est tout simplement tout votre code Google Tag Manager qui va vous permettre de créer toutes les balises, les déclencheurs et les variables. Chaque container Google Tag Manager porte un numéro unique composé de lettres et de chiffres. Ce numéro unique, comme une plaque d’immatriculation permet à Google de savoir à quel conteneur faire appel lorsque vos pages se chargent. Si vous utilisez l’identifiant de quelqu’un d’autres, vous allez déclencher ses balises au lieu des vôtres. Attention donc à ne pas se tromper. à la création du container, Google Tag Manager vous donne un code, en deux parties, à insérer sur votre site. Si vous n’ajoutez pas ce code dans vos templates html vous ne pourrez pas profiter de Google Tag Manager. Il existe plusieurs solutions si vous n’avez pas accès au code : utiliser un plugin si votre solution e-commerce ou votre solution de création de site web le permet. Vous pouvez aussi passer par un expert Google Tag Manager qui pourra analyser la situation et vous aider à l’intégration du code. Sinon, faites appel à votre webmaster pour en savoir plus sur la meilleure façon d’ajouter le code du conteneur sur votre site. Malheureusement, chaque situation est différente et je ne peux pas ici détailler toutes les façons de faire pour toutes les solutions web. Mais vous voyez, Google Tag Manager est un outil qui va tout de même demander au minimum un accès au code, au moins une fois, il ne peut donc pas être utilisé si vou n’avez pas du tout accès au code.
Le datalayer est peut être l'élément le plus puissant de Google Tag Manager, mais aussi le moins compris. A force de voir partout que Google Tag Manager est un outil qui ne nécessite pas de compétences html, on peut passer à côté de l’importance du datalayer. je dois admettre moi aussi que j’ai mis longtemps à comprendre son fonctionnement. Et oui au début de Google Tag Manager il n’y avait pas de Google Tag Manager academy ni tous les tutoriels en ligne. Bref, le datalayer est encore un bout de code qui va servir à enregistrer les données de votre site pour les rendre disponibles dans Google Tag Manager. C’est une sorte de fichier texte contenu dans votre site et qui va changer en fonction de certaines actions sur le site. Le datalayer existe déjà partiellement par défaut lorsque vous installer Google Tag Manager mais on peut faire énormément de choses avec. C’est par exemple lui qui va servir à remplir les variables de Google Tag Manager et permettre de faire remonter le chiffre d’affaires dans différentes balises. Le datalayer mérite un article complet, que je suis en train d’écrire, pour bien le comprendre même si je vais donner des exemples un peu plus bas dans ce tutoriel sur GTM pour déjà vous faire une idée. Pour ajouter des données au datalayer, il va falloir ajouter du code sur votre site internet ou e-commerce.
Ce code va “pusher” (pousser” ) des données dans le datalayer avec des fonctions de type :
Datalayer.push (‘variable’ , ‘valeur’)
Quoi ? Encore du code à ajouter sur le site ? Je croyais que Google Tag Manager allait éviter de faire un plan de marquage ?
Alors oui et non. Google Tag Manager va simplement vous éviter de refaire des ajouts de codes sur vos pages pour chaque nouvel outil. En effet, grâce au Datalayer et aux variables, que nous allons voir ci dessous, vous pourrez réutiliser ces valeurs autant de fois que nécessaire dans votre compte Google Tag manager.
Google Tag Manager ne fait donc pas vraiment gagner de temps si vous avez juste besoin de Google Analytics. Il va se montrer de plus en plus utile lorsque le nombre de balises dans votre container augmentra.
Les variables elles se configurent directement dans l’interface de Google Tag Manager et ne nécessite pas de modifier le code de votre site. Une variable est un élément qui peut varier au cours du temps . Par exemple : “le titre de la page “ est une variable car il peut varier dès que vous changez de page. Le montant du panier ou de la commande est une autre variable car cela change à chaque fois. le nombre de variable possible est virtuellement illimité et chaque site utilise les siennes en fonction de ses besoins. De plus, les variables sont tout simplement aussi le lien entre le datalayer et Google Tag manager. En créant une variable, on va pouvoir utiliser le contenu du datalayer et le faire remonter dans Google Tag Manager. Par exemple, pour utiliser le chiffre d’affaires dans un balise, je vais devoir : Ajouter un élément dans le datalayer via la fonction, par exemple, datalayer.push ( ‘caEcommerce’, ‘150€’) Je vais devoir ensuite créer une variable dans GTM qui va aller chercher cette infos dans le datalayer
Une fois ces étapes faites, je vais pouvoir utiliser ma variable dans n’importe quelle balise que je vais créer dans GTM. Et c’est ça la force de Tag Manager. Avec une seule info dans le datalayer, je vais pouvoir l’envoyer à toutes les régies pub ou tous les services qui en ont besoin sans devoir insérer leurs balises à la main sur mon site. Le gain de temps est colossal dès que vous avez plusieurs balises à gérer qui vont utiliser les mêmes informations.
Avoir des variables et des balises c’est bien mais il ne faudrait peut être pas les déclencher toutes en même temps. Vous avez en effet peut être besoin de n’afficher une balise que sur mobile, voir comment détecter un utilisateur sur mobile avec GTM, ou seulement sur certaines pages. Les déclencheurs sont là pour ça. Ce sont des interrupteurs en quelque sorte, ils n’ont que deux états possibles : ON ou OFF (allumé ou éteint). Les balises vont être associés à un déclencheur pour savoir quand elles doivent s’activer ou non. Cela peut être tout le temps, sur certaines pages, lors de certaines actions sur le site, lorsque l’utilisateur reste longtemps à un endroit, lorsqu'il scroll ou évidement sur des événements personnalisés que vous pouvez renseigner dans le datalayer. Toujours lui.
Les balises sont le coeur du système de Tag Manager et souvent, c’est l'élément le mieux compris par les propriétaire de sites. Dans cet espace, on va tout simplement pouvoir ajouter toutes les balises nécessaire à votre activité. La liste est longue mais on peut avoir :
Bref, là aussi, les balises peuvent comporter de très nombreuses choses et seule votre imagination vous limite dans l’usage de GTM.
Pour pouvoir fonctionner, une balise va avoir besoin d’un déclencheur. Sinon elle ne s’activera jamais. Le concept est ultra simple à comprendre : A chaque fois que le déclencheur va s’activer, la balise va être exécutée.
A vous de bien configurer vos déclencheurs car Google Tag Manager ne va pas le faire pour vous. Si vous avez configuré le déclenchement d’une balise toutes les 10 secondes, GTM le fera sans rien dire. Même si cela n’a pas de sens pour vous.
Vous définissez les règles, GTM est là juste pour les exécuter. C’est pourquoi il est primordial de tester vos tags (vos balises) , vos déclencheurs , vos variables et votre datalayer avant de passer en production. Bonne nouvelle, GTM est équipé pour ça et permet de tester tout assez facilement depuis votre ordinateur.
Cela dépend forcément de chaque site mais il est vrai que de nombreux conteneurs GTM ont une balise Google Analytics et une balise Adwords configurés. Après tout c’est normal, ce sont des outils de Google et Google à tout intérêt à faciliter leur utilisation. Google Tag Manager est en effet 100% gratuit mais en permettant de faciliter l’adoption d’autres outils de Google, tout le monde y trouve son compte.
Vous aurez aussi remarqué peut être que pour les régies publicitaires concurrentes comme Criteo, Facebook ou Bing, les balises ne sont pas intégrés par défaut dans Google Tag Manager et nécessitent d'être ajoutées à la main. Ca se comprend d’un point de vue business mais ce n’est pas très fair play. C’est à mon sens le même problème que Windows et internet explorer il ya quelques années. Peut être qu’un jour la commission européenne se penchera dessus comme elle à réussit à faire plier Google sur son service Google Shopping mais je m’égare.
Les espaces de travail servent à séparer les différents projets et intervenants pour ne pas mixer des éléments de test lors d’une mise en production.
Par exemple, imaginons que je sois en train de créer des tags dans GTM mais que je doivent attendre qu’un webmaster est inséré un nouvel élément dans le datalayer. Si les espaces de travail n’existaient pas, cela voudrait dire que personne ne peut ajouter de balise en attendant. Avec les espaces de travail, mon client pourra lui de son côté créer une balise et la publier sans publier mes tags.
Vous pouvez imaginer les espaces de travail comme une sorte de “mode collaboration” de Google Tag Manager. On peut ainsi travailler à plusieurs sans se gêner.
Le nombre d'espaces de travail est limité, dans la version classique de GTM, à trois espaces maximum. Si vous en voulez plus il faudra passer à la suite Google 360.
La publication d’un conteneur, via le gros bouton bleu en haut à droite de l’interface vous permettra de publier vos tags, vos balises et vos variables. C’est ce qui va “rendre actif” toutes les modifications que vous avez fait dans votre compte Google Tag Manager. Si vous ne voyez pas le bouton “publier” c’est peut être que vous n’avez pas les droits pour le faire. GTM embarque en effet un système de gestion des droits qui permet de limiter les actions de certaines personnes dans l’interface. Je détaille cette partie un peu plus bas. Si vous ne publiez pas vos modifications, elles ne seront jamais visibles par personne sur le site. Vous avez donc tout le temps qu’il faut pour créer vos variables, vos déclencheurs et vos balises sans risquer de compromettre vos données.
Avant de publier, GTM va vous demander d'ajouter un petit commentaire qui apparaîtra dans l’historique. Les commentaires ne sont pas toujours utilisés par mes clients mais pourtant, ils sont très utile pour suivre, un peu comme un journal de bord, ce qui s’est passé sur votre site. Si vous faites appel à un prestataire externe pour intervenir sur GTM (comme ajouter un tag) demandez lui systématiquement de mettre un commentaire avant publication.
Mais comme je vous l’ai indiqué plus haut, avant de publier il est indispensable à mon avis de tester vos ajouts via le mode “preview”.
Le mode preview est lui aussi un progrès majeur avec un environnement de préproduction classique sans GTM. Ici, si un tag ne va pas, vous pouvez le modifier et tester de nouveaux en quelques minutes. Ceci était tout bonnement impossible il y a encore quelques années vu les processus de mise en production ou de préproduction de la plupart des agences et e-commerçants. Rien que cette partie de tests et de modification, quasiment en live, permet à Google Tag Manager de s’afficher comme un outil indispensable pour du web analytics aujourd’hui.
Le mode preview va donc vous permettre de simuler uniquement sur votre navigateur toutes les modifications de votre comptes GTM.
Vous allez ainsi pouvoir voir si vos tags sont bons, si vos déclencheurs se déclenchent au bon moment, ou pas et corriger tout ça. Et croyez moi, cela arrive à tout le monde de faire une erreur dans GTM, ce mode est donc loin d'être un gadget.
Attention cependant, la prévisualisation ne fonctionne que dans le navigateur que vous utilisez au même moment pour éditer Google Tag Manager. Si vous voulez faire des vérifications sur un autre navigateur, alors vous allez devoir ouvrir GTM dans ce nouveau navigateur et déclenche de nouveau le mode preview.
Si vous ne voyez pas la fonction “prévisualisation” en haut à droit juste à coté de publier c’est là aussi que vous n’avez certainement pas les droits pour le faire. Demandez au propriétaire du compte un accès plus important pour pouvoir faire des tests avant publication.
L'historique aussi fait parti des éléments des Tag Manager largement sous estimé je trouve. Avant GTM, il était très difficile de suivre la vie des tags du site. Depuis GTM et l’historique, et pour peu que l’on ai pensé à commenter les publication, on peut tout suivre. Et quand en tant que freelance Google Analytics je suis appelé par des clients pour débbuger leur compte Google Tag Manager parce qu’un prestataire ou un webmaster a ajouté des tags un peu à la légère, je suis bien content de trouver un historique !
En cas de problème, l’historique peut en effet diviser par dix le temps nécessaire à débugger un compte GTM. Mine de rien, cela peut faire de sacré économies en échange d’un peu de rigeur et de process lors de la mise en production.
Enfin, dernière grande partie de GTM : la gestion des droits. Avoir une équipe qui intervient sur GTM c’est génial. Mais pour organiser un peu tout ça il est nécessaire de limiter le nombre de personnes qui peuvent publier les containers. Pareil, tous les prestataires publicitaires n’ont pas besoin de pouvoir accéder à toutes les fonctions de GTM. Bref, il est possible de limiter l’accès à :
Lire
Les utilisateurs peuvent voir les balises, les déclencheurs et les variables.
Modifier
Les utilisateurs peuvent créer des espaces de travail et modifier les balises, les déclencheurs et les variables, mais pas modifier les autorisations des autres utilisateurs.
Approuver
Les utilisateurs peuvent créer des versions de conteneur.
Publier
Les utilisateurs peuvent publier des versions de conteneur.
A vous de voir les droits nécessaires à chaque personne intervenant sur le site. De mon côté, je ne publie jamais les conteneurs de mes clients. C’est une bonne pratique que je me suis fixé il y a longtemps. Faire toutes les modifs mais laisser le client publier.
Avant cela, je fais évidemment toute la vérification via la prévisualisation.
Pourquoi ? Car cela évite les coups de fils intempestif du type “Benoit, est-ce que c’est toi qui à mis le nouveau conteneur en production” ? Non, la réponse est non. systématiquement. En laissant la main au client sur ce point, il a juste à appuyer sur le gros bouton bleu, il est sûr et certain de toujours avoir les données qu’il désire dans ses outils.
Évidemment, cette bonne pratique est flexible car si un client me demande d’intervenir en urgence, pour corriger un point ou supprimer une balise, je ferai une exception.
Bref, mon point sur ce sujet est de limiter le nombre de personne pouvant mettre en production, surtout sur les plus gros sites e-commerce, pour limiter les erreurs.
Attention toutefois à garder toujours au moins un administrateur actif pour pouvoir publier !
En parlant des fonctions d'administration, voici quelques éléments utiles de GTM que vous aimeriez peut être savoir .
Vous y trouverez quelques fonctions “de rappel” que vous pouvez trouver ailleurs comme votre code GTM et la liste des accès au compte ou au conteneur.
Mais la partie la plus intéressante d’après moi c’est surtout l’import et l’export de données de GTM.
Vous pouvez en effet exporter tout votre container en quelques clics mais aussi l’importer tout aussi facilement.
<Par exemple à copier vos codes dans un nouveau container. Imaginons que vous lanciez un nouveau site e-commerce en Angleterre. Si vous voulez reprendre des tags et éviter de tout recréer, vous pouvez exporter votre conteneur FR et l’importer dans le EN. Vous aurez certainement des modifications à faire sur certains déclencheurs mais vous gagnerez du temps. Il faudra, encore une fois, évidemment tester via la prévisualisation avant de mettre en ligne ce nouveau conteneur.
Voilà, nous avons fait le tour des principales fonctionnalités que vous risquez d’utiliser sur Google Manager. Maintenant, voyons ensemble plus concrètement quelques cas d’usage courant pour passer de la théorie à la pratique.
Nous allons maintenant voir quelques cas d'usage courant de Google Tag Manager. A commencer par "comment installer Google Tag Manager sur son site we ou E-commerce ?".
Avant tout, il va vous falloir un compte Google Tag Manager. Pour cela rien de plus simple, allez sur https://tagmanager.google.com et connectez-vous si vous avez un compte Google qui le permet ou créez un compte Google. Il est indispensable d’avoir un compte Google pour utiliser GTM mais comme de toute façon, il en faut un aussi pour Analytics, de nombreuses entreprises possèdent déjà un compte Google.
Nous allons voir ensemble donc comment installer GTM sur un site classique . Tout d’abord il vous faut : Un site web avec les droits d’accès en écriture via FTP ou interface web Un compte Google Tag Manager (voir ci dessus) Un outil de type Notepad++ pour pouvoir éditer les pages du site
Pour ce faire, vous allez dans un premier temps accéder au code de votre site. Normalement aujourd’hui vous devriez avoir un fichier qui doit s’appeler “head” ou “header” qui est repris sur toutes les pages de votre site. Si ce n’est pas le cas, il va falloir installer GTM sur toutes les pages du site ou voir avec votre webmaster en direct qui connaîtra l’architecture de votre site .
Dans mon exemple, je suis sur Shopify et j’ai accès au thème , je peux éditer le fichier header et aller chercher la balise ( en bon langage de webmaster on dit “slash head” ). Pour de nombreux autres CMS, comme Prestashop, il vous faudra utiliser un logiciel de FTP et un éditeur de texte.
Si vous ne trouvez pas cette balise c’est que vous n'êtes pas dans le bon fichier. Une fois que vous avez trouvé, il suffit d’ajouter la première partie du code GTM
Puis après, cherchez la balise
, elle est souvent dans le même fichier mais ce n’est pas obligé. Une fois que vous l’avez trouvé, copier la deuxième partie du codePuis pensez à sauvegarder.
Voilà, vous avez installer votre premier conteneur GTM sur votre site ! Bravo. Mais il est vide et nous allons désormais le remplir.
Ceci dit, avant d’y ajouter des balises, on va tout de même tester que l’installation du conteneur s’est bien passé.
Je vous conseille pour cela le plugin Chrome “Google Tag Assistant” . Indispensable pour tester et debugger Google Tag Manager.
Une fois installé, cliquez simplement dessus et il devrait afficher ceci :
Si c’est le cas, Bravo tout s’est bien passé ! Sinon, essayez de reprendre la procédure depuis le départ et pensez bien à ajouter les deux parties du code de Google Tag Manager.
Pour installer Google Analytics dans GTM, tout ce qu’il va vous falloir en plus de l’exemple ci dessus c’est un identifiant Google Analytics.
Pour installer Google Analytics, nous allons utiliser l’interface de GTM. Rendez-vous sur votre compte donc et créez tout d’abord une nouvelle variable. Dans la colonne droite dans “type de variable” choisissez “ Paramètres Google Analytics” et dans ID de suivi mettez simplement votre ID Google Analytics . Il doit ressembler à ça :
Ensuite, il faut créer une nouvelle balise, pour cela, allez dans “Balises” puis “Nouveau” . Il faut tout d’abord lui donner un titre, de mon côté j’utilise souvent le titre “GA PROD” en tant qu’abréviation pour “Google Analytics sur site de production”. Mais évidemment le titre est libre et doit vous parler. Vous pouvez utiliser aussi comme titre “[GA] [PROD] [ALL]” car on parle bien de Google Analytics, sur la production et il va se déclencher sur toutes les pages.
Bref, Ensuite, il faut ajouter une balise et relier un déclencheur. Pour ajouter la balise, cliquez sur le gros bloc blanc “Configuration de la balise” et dans la liste choisissez “ Google Analytics : Universal Analytics”
Laissez “Page vue” et dans “Paramètres Google Analytics” , sélectionnez juste la variable que vous avez créé au départ . Dans notre exemple elle s’appelle {{UA PROD}}
Ensuite , cliquez sur le deuxième bloc blanc intitulé “Déclenchement” et choisissez dans la liste “All Pages” .
Pensez à Enregistrer (le bouton bleu en haut à droite) et vous allez revenir à la liste des balises. Maintenant, il ne vous reste plus qu'à publier le conteneur en cliquant sur “Envoyer” en haut à droite et à remplir les notes d’historique.
Vous pouvez par exemple ajouter le commentaire “installation de Google Analytics sur Google Tag Manager”. Et voilà, c’est terminé !
Pour voir si tout fonctionne bien, vous pouvez vous rendre dans Google Analytics, dans l’administration, dans Propriété, dans Informations de suivi / Code de suivi et cliquez sur “envoyer le trafic de test”. Si vous n’avez pas d’ad blocker de configuré, vous devriez voir un visiteur dans Google Analytics.
Si oui alors c’est bon ! Vous avez avec succès configuré de A à Z en toute autonomie une balise Google Analytics dans Google Tag Manager. C'est j'espère le début d’un usage intensif de Google Tag Manager car si vous y prenez goût, vous ne pourrez plus vous en passer.
Il existe bien sûr de nombreuses possibilités pour customiser Google Analytics via Google Tag Manager en modifiant de nombreux déclencheurs et/ou paramètres mais j’ai choisit de faire la version simple ici pour qu’elle soit accessible à un maximum de monde. Par exemple je n’ai pas parlé du tracking e-commerce via Google Tag Manager pour ne pas surcharger cet article mais vous pourrez consulter mon article complet “Google Analytics et Google Tag Manager” bientôt.
Vous pouvez notamment installer des balises de tracking comme des pixels facebook, des pixels de remarketing, des events Google Analytics et bien d'autres choses. Je vous laisse découvrir ça dans les autres articles de la catégorie Google Analytics sur mon site.
On a vu que pour installer Google Analytics en passant par le gestionnaire de balise Tag Manager, il fallait tout de même à un moment accéder au code du site internet. Alors quel est l'intérêt de Google Tag Manager si il vous ajouter du code dans le datalayer et dans les pages du site ?
Et bien, on l’a vu un peu plus haut mais il y de nombreux avantages tout de même.
Premièrement, nous sommes tout de même sur des outils web. Ils ne sont pas magiques et ont besoin d’accéder à des informations dynamiques, il est donc nécessaire d’avoir un connecteur entre tous ces outils. Avant chaque balise de tracking demandait un plan de marquage spécifique. Aujourd'hui, grâce à Google Tag Manager il est possible de mutualiser ses plans de marquage pour insérer moins de modifications sur le site lors du développement. Et surtout, via les variables, il est possible de réutiliser autant de fois que nécessaire et ça c’est un vrai gain de temps.
Avec une seule variable, on peut l’injecter dans tous les tags. C’est par exemple très utile avec le chiffre d’affaire d’une commande (une seule variable à configurer dans le datalayer et dans GTM) et que l’on peut utiliser dans toutes les balises de tracking : Adwords, Bing, Critéo, CRM , Remarketing etc …
Google Tag Manager n’a donc pas supprimé totalement le besoin d’intervention technique sur le site mais il limite fortement le nombre d’heures de développement, raccourcis les cycles de mises en production, permet de simplifier l’ajout et la suppression de tags, de gérer plus finement leur déclenchement et leur évolution.
Il est aujourd’hui possible de se passer d’un outil de Tag Management sur son site web ou E-commerce mais ce serait très dommage au vu des nombreux avantages une fois cette première partie de prise en main effectuée. Mais en effet, la prise en main initiale n’est pas toujours facile, c’est pourquoi j’ai décidé de créer ce guide qui j'espère vous aura aider à comprendre et à aborder GTM, même si vous êtes un débutant en web analytics ou en html.
Oui, GTM est gratuit mais il comprend quelques limitation qui n’existe pas dans la version 360. Globalement, à part pour les gros éditeurs de contenus, vous ne devriez pas voir les limitations de Google Tag Manager tout de suite.
Oui dans le sens où personne ne peut vous empêcher de vous former et de l’utiliser. Mais il reste un outil technique à utiliser qui nécessite une formation, un guide ou en entrainement avant d'être maîtrisé. Google Tag Manager n’est, malheureusement, pas aussi simple qu’on le pense même si il ya simplifier par dix ou par cent les plan de marquage. Pour le maîtriser vous aurez besoin de quelques connaissances techniques et de bien comprendre le datalayer, les variables, les déclencheurs et les balises.
Ne partagez pas vos codes de compte Google, utilisez les fonctions d’admin pour donner accès à votre GTM ! Attention, je reçois souvent la part de mes clients leur login/ mot de passe de compte Google lorsqu’ils veulent me partager un accès. Il faut absolument éviter ça. GTM propose une gestion des droits d’accès qu’il faut utiliser. En effet, i vous partagez votre login/mot de passe de compte Google, la personne à qui vous l’envoyez aura non seulement accè à GTM mais aussi à Analytics, à votre compte Gmail et tous vos éléments Google (photos, drive etc...) Privilégiez donc un partage des informations via les droits d’accès de GTM, vous pouvez lire à ce sujet : comment donner accès à GTM à un utilisateur ?
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